Il y a ceux qui rêvent leur vie
et ceux qui vivent leurs rêves

dimanche 28 novembre 2010

San Miguel de Tucumàn

En ce moment Guillaume et Anto doivent se trouver à San Miguel de Tucumàn.
L'image suivante (vue de satellite) montre une vue de la ville vers l'ouest et la chaine de montagnes dont les sommets avoisinent les 4500 m ! ( quasiment notre Mont Blanc:). C'est "La Chilca"
On aperçois sur la gauche l'étape précedente et on mesure, en regardant le relief, l'effort de nos 2 cyclistes pour rejoindre Tucumàn : sans doute l'équivalent de l'étape du Tourmalet dans le Tour de France!
Vue de satellite de San Miguel de Tucumàn
Je vous livre ici un diaporama de photos de la ville (cliquez sur le lien):
DIAPORAMA PHOTOS TUCUMAN

Sa population se montait à 527.607 habitants en 2001 (INDEC).
Celle de son agglomération, le Gran San Miguel de Tucumán était alors de 738.479 habitants, étant ainsi la cinquième agglomération du pays. Elle avait dépassé le Gran La Plata dans la décennie précédente. San Miguel de Tucumán est également l'agglomération la plus peuplée du nord-ouest argentin.
En 1991 on avait recensé 622.324 habitants, ce qui donne une croissance de 18,7% en 10 ans.

La cité fut fondée en 1565 par Diego de Villarroel originellement à la sortie sud de la Quebrada del Portugués (faille ou cañon du portugais) dans la plaine d'Ibatín. Cependant la qualité de l'eau y était mauvaise. De plus la route du Pérou au Río de la Plata changea de tracé, mais aussi les Indiens calchaquís rendaient la vie difficile. Sous l'égide de Fernando Mate de Luna, on décida alors de transférer et refonder la cité à son emplacement actuel en 1685, en un lieu situé sur le bord du río Salí ou río Dulce

La production de la canne à sucre est un des piliers économiques de la région, comme le montre le film suivant :


Le film est un peu long ( plus d'une heure!) mais c'est un documentaire intéressant. L'accompagnement musical à la guitare est typique du style du grand chanteur-guitariste argentin Atahualpa Yupanqui dont on entend la voix râpeuse  Le film aborde les questions économiques qui jetèrent dans la misère un grand nombre de paysans dans les années 1970.
Il montre aussi la résistance de Tucumàn à la junte militaire de sinistre mémoire en argentine et donne un aperçu de la férocité de la répression. On est loin de l'idyllique "jardin de la république" comme a été surnommée Tucuman... A la fin du film on voit les fameuses "veuves de la place de Mai" qui défilaient pour connaitre le sort de leurs maris disparus. Malheureusement le film est en langue espagnole....

Le Nord-Ouest argentin occupe, dans l'esprit populaire, le même "créneau " que le far-west nord-américain.
La cordillère des Andes, comme les montagnes rocheuses aux USA, abritent la région des pluies océaniques et facilitent la formation de grands déserts salés : le "Gran Salar" ici et la dépression de Salt Lake City aux Etats Unis.
Il y a ses indiens, ses cow-boys (les gauchos) et ses chanteurs populaires (Sosa, Yupanqui). Ces régions incarnent l'esprit de découverte du nouveau monde, la "civilisation" étendant progressivement son emprise sur les contrées sauvages de l'Ouest.
La grande chanteuse Mercedes Sosa est née à San Miguel de Tucumàn. Elle a été exilée pendant la dictature militaire de Videla. On la voit ici dans son poncho rouge caractéristique de Tucumàn lors d'un de ses derniers concerts.

Ecoutez sa voix en lançant le lecteur ci-dessous

mardi 23 novembre 2010

Andalgalà

Au premier abord Andalgalà parait une ville attrayante, avec un joli décor de montagnes enneigées.
 Son nom, en Quechua signifie, soit "Seigneur du lièvre", soit "Seigneur de la haute montagne".
Les principales productions sont les olives, les pêches, le noyer, la vigne, le cognassier (coings), le coton, les pommes de terre, les épices (cumin, anis); le bétail ovin et caprin. Le río Andalgalá, qui passe près de la ville est équipé d'une centrale hydroélectrique.

Graves menaces écologiques

En 1997, l'ex-président Carlos Menem inaugurait en grande pompe le démarrage de la construction des infrastructures des mines d'or et de cuivre Bajo la Alumbrera au nord d'Andalgalá. La société canado-suisse Minera Alumbrera promettait monts et merveilles et notamment 6 000 emplois. En 2006, il y avait royalement 90 résidents d'Andalgalá employés dans les mines, mais en revanche une grosse pollution qui menaçait trois provinces et contaminait les eaux du Río Andalgalá, menaçant la survie de l'agriculture de la plus grande oasis de la cuvette du salar de Pipanaco et la santé de ses habitants.
Mais il y a pire encore. La canadienne Northern Orion (actionnaire d' Alumbrera) veut démarrer rapidement les travaux d'infrastructure d'un autre gisement, trois fois plus important que Bajo Alumbrera, à seulement 17 kilomètres de la ville, au sein des montagnes qui surplombent la cité. Il s'agit d'extraire de l'or, de l'argent, du cuivre et du molybdène. L'entreprise projette de dynamiter quotidiennement 70 000 tonnes de roche. La vie utile du gisement serait de 30 ans.
L'association des Vecinos Autoconvocados (résidents autoconvoqués) fait remarquer que, de cette montagne, naissent les trois plus importants cours d'eau qui alimentent toute la région, presqu'un quart de la province. Ils pensent que ce serait le coup de grâce pour la ville et s'organisent pour empêcher un drame de se produire
Plusieurs sites internet se sont fait l'écho de ces luttes pour la préservation de la nature :
NON A LA MINE A CIEL OUVERT.
ou

D'UN PLATEAU A L'AUTRE

Voici ce que Guillaume en dit :
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On était venus ici pour trouver des pierres pour faire des colliers. la rodocrosite pierre nationale de l'argentine est très présente ici.

On a découvert ici que les mines, possédées par le Canada et l'Europe sont en train de détruire tout.. Pollution des sources s'écoulant de la montagne, de la nappe phréatique, du sol. C'est vraiment un abus total de nos chères societes!
C'est donc une lutte perpétuelle pour les gens ici pour stopper l'exploitation de ces mines. 
Nous avons sympathisé avec pas mal de militants qui nous ont invités chez eux et nous y sommes depuis hier.. On squatte dans leur bar qui n'a rien avoir avec un bar français. C'est plus un jardin-hangar ou tous les "locos" (fous ) du coin vont boire un coup et discuter du problème des mines.

On repart demain en direction de Tucuman 
Là encore on va bien s'amuser: une centaine de bornes avec deux cols à franchir et bien sûr cette chère piste pleine de cailloux! le climat devrait changer cela dit, et il y a plusieurs minuscules villages où nous pourront nous arrêter.
Voila voila..
A bientôt pour de nouvelles aventures.
Grosses bises à tous...
.
PS nono, si tu trouves des infos sur le combat que mènent les gens à Andalgalà contre les mines je serais curieux de voir ce qui se trame sur la toile a ce sujet. 

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Guillaume

Voilà Guillaume c'est fait (pour les infos sur Andalgalà) : y a qu'à demander à Nono : le Voyageur Immobile qui voyage dans sa tête.

El Gauchito Gil

Voici la légende de "El Gauchito Gil" dont le culte a permis à Guillaume et Anto de ne pas mourir de soif...
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Antonio Gil serait né dans la province de Corrientes, au milieu du XIX°siècle. A l’époque, le pays est secoué par de violentes luttes fratricides entre les unitaristes libéraux et les fédéralistes conservateurs. Or, Antonio Gil n’a que faire de ces rivalités politiques qui saignent les forces vives de la future Nation argentine. Lui, humble travailleur rural, n’a d’intérêt et d’yeux (plus littéralement) que pour la belle Estrella Diaz Miraflores, la fille du puissant « terrateniente » qui l’exploite. Or, sa misérable condition interdit toute possibilité d’union avec la jeune aristocrate. De fait, conscient qu’il s’agit d’un amour impossible, il décide de quitter la province qui l’a vu naître, pour s’engager auprès des forces militaires argentines dans le conflit de la Triple Alliance, contre le Paraguay (1865-1870). Par chagrin d’amour, il se fait soldat sanguinaire…
Cet épisode sombre marque un tournant significatif dans la vie d’Antonio Gil. A son retour, écoeuré par ce qu’il a vu et a sans doute pu commettre, il s’insurge contre tous les tenants de l’autorité traditionnelle, qu’ils soient gradés militaires, représentants économiques, ou dignitaires politiques. Ainsi, pendant une période indéterminée, il mène une lutte acharnée contre l’injustice, les abus de pouvoir, et les inégalités sociales. Accompagné de quelques fidèles parmi les fidèles, il écume les campagnes du Nord Est de l’Argentine afin de les souscrire au respect de la dignité humaine (en l’occurrence, celle du travailleur rural) et d’en détruire les foyers de misère. Pour certains, il est devenu un bandit des grands chemins ; un malfrat sans vergogne ; un scélérat à la tête d’une horde de paysans prêts à commettre toutes les exactions imaginables, pour soumettre l’autorité coutumière à la botte populaire. Pour d’autres, il s’est fait le justicier des humbles, un « robin des bois » sud américain qui « prenait aux riches pour donner aux pauvres », un idéaliste guevariste avant l’heure...
la légende du « Gauchito Gil » possédait déjà tous les canons qui font la force des mythes : 1) une trame épique, 2) épaissie par un tissu de mystères, 3) entourant une personnalité ambiguë, 4) qui a consacré une partie de son existence à des combats qui dépassent la simple condition humaine. De fait, la lutte d’Antonio Gil n’était en rien anodine. Elle recouvrait des revendications intemporelles. Son combat s’inscrit par la même, dans la longue tradition de ces conflits manichéens qui, depuis toujours, agitent l’Histoire des hommes : le riche contre le pauvre, le fort contre le faible, l’exploitant contre l’exploité, le possédant contre le possédé, l’offensant contre l’offensé…
Or, pour finir de construire une légende en gestation, il fallait une mort prématurée, injuste, aussi violente que celles qui faisaient les délices cathartiques des tragédies antiques. Elle vient un certain 8 janvier, sans que le gaucho idéaliste n’y oppose de résistance particulière. Arrêté dans d’obscures circonstances par le général Juan de la Cruz Salazar, il est accusé d’avoir refusé de réintégrer les bans de l’armée fédéraliste, fait prisonnier, et transféré à Mercedes, afin d’y être jugé pour désertion. Pourtant, sur la route qui doit le conduire au tribunal, le convoi s’arrête près d’un arbre qui ombrage le chemin de terre. Là, Antonio Gil est pendu par les pieds à la branche la plus robuste. En réalité, il n’aura pas le droit à un procès exemplaire…
Cependant, avant d’être exécuté, Antonio Gil adresse une ultime parole, demeurée célèbre, à son bourreau :
« Tu t’apprêtes à me tuer, mais quand tu vas rentrer chez toi, à Mercedes, en même temps que l’ordre de mon pardon (Antonio Gil était assuré de la protection d’un certain Velásquez, un militaire de haut rang qu’il avait vraisemblablement côtoyé lors de la guerre contre le Paraguay) tu vas apprendre que ton fils est tombé gravement malade. Aussi, après m’avoir égorgé, invoque-moi, pour que j’intercède auprès de Dieu Notre Seigneur, afin de sauver la vie de ton fils. Ainsi, tu comprendras que le sang des innocents sert les miracles. »
Le rire narquois qui s’échappe de la bouche du général Salazar ne laisse présager aucun espoir de salvation pour Antonio Gil. Bien au contraire. Alors que l’humiliation continue de plus belle entre les différents militaires du sinistre cortège, le sabre du général Salazar vient glisser au niveau de la glotte du gaucho… Sous les sarcasmes, ce dernier meurt dans une douloureuse mais silencieuse agonie. Son sang empourpre le chemin poussiéreux d’un rouge vif. Cette couleur deviendra le symbole du « gauchito Gil ».
A son retour, le général Salazar fait le constat, impuissant, du drame prophétisé par le gaucho au seuil de la mort : son fils est effectivement mourant. Conspuant sa faute et, plein de remords envers sa cruauté de militaire invétéré, il retourne sur les lieux de l’exécution sauvage, afin d’implorer la miséricorde de sa victime. Comme il lui avait promis, Antonio Gil lui accorde le pardon et sauve son fils d’une mort prématurée. Salazar, assassin de l’homme, devient ainsi le premier disciple du saint. Il s’empresse de construire une petite chapelle à sa gloire. Elle est rouge, comme la couleur du « sang des innocents qui sert les miracles ». La légende du « Gauchito Gil » est née... 
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Guillaume n'a pas d'appareil photo mais j'ai pu me procurer une photo du type de chapelle qu'il a utilisée pour trouver de l'eau :

Le vélo : c'est pas du gateau!

Guillaume a envoyé un long message qui raconte les tribulations de nos deux héros dans leur première vraie étape en bicyclette.
Il contient tellement d'informations que j'ai décidé de le fractionner en deux pour détailler les thèmes principaux qui sont évoqués.( Le voyage à vélo, et la ville d'Andalgalà)
 J'y ajouterai un texte sur le "saint" Gauchito Gil sauveur de Guillaume et Anto.

D'abord la carte :

Afficher Guillaume Argentine sur une carte plus grande

En bleu : Belèn et Londres, en rose : Andalgalà la ville minière, et en jaune la prochaine étape : Tucuman.
On aperçois vers le haut Salta et la destination "finale" la ferme WOOF.
Vici l'extrait du message de Guillaume qui raconte l'étape en vélo :
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Donc depuis Londres nous avons pris la direction de Andagala pour notre première véritable étape en vélo.
80 km de chemin de terre.
Pas ou peu de végétation, pas d'eau bien sûr! On est parti à midi histoire de se compliquer un peu plus la tâche avec la chaleur...
Un kilo de pâte dans le sac et deux bouteilles d'eau...
Autant dire que c'est complètement improvisé et qu'on s'est bien marré!
Après une vingtaine de kilomètres sur un chemin plus que pourri avec le soleil qui nous brule le dos on a quand même trouvé un petit arbre qui nous a permis de souffler un peu entre deux et quatre heures. pour repartir sur la route toujours aussi agréable. Après quelques kilomètres on a du franchir un col (petit le col par rapport a ce qui nous attend plus tard mais bon...) panne d'eau... pas d'habitation avant une soixantaine de kilomètres et c'est a ce moment qu'intervient le gaucho Gil!! (pas sur de l'orthographe) la religion a du bon. parmi les nombreux saints qu'a élu notre papauté pour satisfaire le peuple argentin il y a le gaucho Gil révolutionnaire d'antan. Ce saint est désormais le saint patron des voyageurs. Ici. sur toutes les routes on croise des petits abris qui lui sont dédiés. On y trouve ce que chacun laisse pour le saint : cigarettes, feuilles de coca, bougies et surtout parmi les bouteilles et pack de vins a moitié pleins ou a moitié vide se cache de l'eau!!!
On a donc pu continuer notre chemin sans se soucier du problème de l'eau.
Après quarante kilomètres cela dit on arrivait vraiment a la limite de ce que nos corps pouvaient supporter lorsque la chaine du vélo de Anto a craqué. Impossible de continuer en pédalant. quatre vingt kilomètres de désert derrière nous. encore quatre vingt devant... c'est pas grave on continue à pied. 
Au bout d'une demi heure on a vu pointer un nuage de fumée au loin derrière nous : un 4x4. Oh joie de la civilisation! Eh oui : on fait moins le malin écolo dans ce genre de situation! On l'a arreté et on est repartis cheveux et barbe au vent pour faire les quarante derniers kilomètres en engin motorisé à l'arriere avec nos vélos.
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       Guillaume

mardi 16 novembre 2010

Quand on partait de bon matin, à bicyclette....

 Le titre est inspiré d'une chanson d'Yves Montand. Guillaume pourrait la chanter aussi comme vous le comprendrez en lisant ce qui suit...
Voici ce que Guillaume nous envoie (15 novembre) :
Nous avons enfin nos velos!!!
nous sommes bien arrivés à Belen. Le week end  a été particulierement long.. apres un concert et une nuit blanche samedi nous sommes revenus à l'endroit ou nous avions etabli notre campement à cinq kilometre de la ville pour le retrouver envahi par plusieurs groupe de familles et d'amis.. Eh oui... le dimanche c'est le jour de l'asado. (Barbecue traditionnel en Argentine)
On s'est donc faits inviter successivement par deux groupes de gens pour manger à outrance avec de la musique (cumbia) à fond.
On a tenu comme ça jusqu'a un peu pres six heures du soir avant de tomber dans nos tentes à bout de force.
La vente de bijoux marche bien. Un peu trop : j'arrive pas à avoir suffisament de stock pour être tranquille. Donc je fais de l'artisanat tous les jours.
Demain on part de Belen pour notre premiere etape en velo. londres. c'est pas loin, quinze kilometre plus au sud.
on veut passer la semaine tranquilles la bas.
je vous embrasse tous.

a bientot

Guillaume

Guillaume au pied des Andes

Guillaume vient de découvrir l'existence de ce blog qui est dédié à son voyage.
Il en est content et demande que ses proches en aient connaissance afin qu'ils le "suivent".
Avec Anto il est arrivé à Belen, petite ville nichée au pied des Andes.
Belen
 Cette photo est une photo "satellite" extraite de Google Earth. En l'agrandissant on voit certains détails.
La chaine de montagnes située au premier plan est un des premiers contrefort de la Cordillière.C'est le Shincal:
La chaine du Shincal vue de Belen

La ligne jaune à l'horizon est la frontière avec le Chili. Là, les sommets avoisinent les 6000 mètres.
La ville de Belen est très ancienne, avec des restes précolombiens. Le climat, à l'abri des hautes montagnes, est assez sec, et on y a cultivé la vigne depuis l'arrivée des espagnols au 16 ème siècle.
Site archéologique Inca El Shincal

vendredi 12 novembre 2010

De Cordoba à Belen


Afficher Guillaume Argentine sur une carte plus grande

On voit sur la carte les grandes étapes de Guillaume : arrivée à Buenos Aires, halte dans la région de Cordoba, Belen en Catamarca, puis Salta.

Vers les Andes, à travers le grand Salar argentin

Salinas Grande

Avant d'atteindre son objectif (une ferme de l'association WOOF au nord de la ville de Salta), Guillaume prévoit une étape par Belen, dans la province de Catamarca.
Sur la route se dresse l'énorme Salar argentin (Salinas Grande). Voici ce qu'on trouve sur Wikipedia :

Les Salinas Grandes occupent le fond d'un vaste bassin endoréique peu arrosé et constituant la limite sud-ouest de la vaste région du Chaco austral. Ce bassin s'étend aux confins du nord-ouest argentin sur les régions nord-ouest de la province de Córdoba, sud-est des provinces de La Rioja et de Catamarca et sud-ouest de la province de Santiago del Estero. Les limites politiques entre ces provinces correspondent aux lignes et points les moins élevés du bassin des Salinas Grandes.
Le centre approximatif de ce gigantesque salar, dont les limites varient légèrement suivant les hémicycles humidité/sécheresse se trouve aux coordonnées 29°53' S et 64°59' O.

Presque immédiatement au sud de la déclivité centrale des salines s'étend longitudinalement - du sud-ouest au nord-est une faille tectonique, dans laquelle s'accumulent les eaux de pluie apportées par une série de petites rivières, spécialement celles issues des Sierras de Córdoba. Parmi celles-ci, le río Cruz del Eje et son voisin quasi parallèle le río Pichanas coulent depuis le sud-est vers le nord-ouest. Dans la zone nord-ouest de la province de Córdoba, les Salinas Grandes se couvrent de ce fait régulièrement d'une couche d'eau peu profonde, spécialement durant l'hiver austral ou durant les cycles humides, ce qui donne lieu à la formation de lagunes fort étendues, mais très peu profondes (plus ou moins 10 cm de profondeur) et qui se désèchent facilement.

dimanche 7 novembre 2010

San Marcos Sierra


Beaucoup de hippies sont venus à cet endroit dans les années 70 et certains d'entre eux y vivent encore. On y trouve même un musée consacré au Hippies, qui est unique dans le monde et aide à comprendre l'histoire du peuple .
Hébergement végétarien". Les lettres, peintes sur le mur, resplendissent au soleil sur la place du village de San Marcos Sierras, dans la province de Cordoba, en Argentine. Végétarien ? Etrange, dans un pays où ceux qui ne mangent pas de viande ont plutôt mauvaise presse et où l'asado (le barbecue) demeure le symbole des réjouissances familiales et amicales.

A San Marcos, certes, on dévore aussi à pleines dents la carne, la viande de boeuf, dès que l'occasion se présente. Mais, ici, personne ne demandera au végétarien de justifier ses pratiques alimentaires. Car San Marcos Sierras fut un village hippie, le premier d'Amérique latine, dit-on, cultivant toujours ses valeurs alternatives.
La petite localité, construite autour de quelques rues en terre battue qui se croisent à angle droit, est située au coeur des montagnes de Cordoba, un massif culminant à 2 000 mètres d'altitude. Tout au long de l'été austral, de novembre à mars, lorsque les températures sont insupportables en ville, la région, irriguée par de petites rivières, constitue une destination privilégiée du tourisme argentin.
La renommée du massif date des débuts du péronisme, lorsque les syndicats firent construire des centres de vacances destinés à leurs adhérents. Rares étaient alors les visiteurs qui poussaient jusqu'à San Marcos, réputé pour accueillir une colonie naturiste depuis les années 1930.
Quelques adeptes de Krishna débarquèrent dans le village à la fin des années 1960. "Ils méditaient à l'ombre des noyers et se nourrissaient de régimes "désintoxicants" à base de raisin", relate Méry, originaire de Buenos Aires et propriétaire de l'auberge Villa Luz.
Aujourd'hui, à quelques exceptions près, "les hippies des premières années sont repartis depuis longtemps. Ils ont la soixantaine et dirigent des entreprises florissantes à Buenos Aires...", sourit Marcelo, un professeur d'histoire de la capitale qui vient se ressourcer chaque été à San Marcos.
Mais l'atmosphère est restée. Sur la place principale, dont les limites furent tracées en 1806 par un marquis espagnol, déambulent, au milieu des chiens errants, des jeunes gens torse nu, cheveux en bataille, barbe hirsute, parfois sac au dos. On les retrouve en fin d'après-midi au bord du rio, le petit filet d'eau qui traverse le village. Les heureux propriétaires d'une Peugeot 504, d'une Fiat 1 500 ou d'un autre de ces véhicules apparemment indestructibles partent quelques kilomètres plus loin sur les berges du rio Quilpo, au débit plus rapide, pour se baigner dans un paysage sauvage.
Chaque groupe apporte sa guitare, éventuellement quelques joints et une Thermos d'eau chaude pour alimenter le maté que l'on absorbe régulièrement en écoutant la rivière qui s'écoule. "C'est le paradis", commente Caroline, une Belge de passage dans le village.
"Les touristes se partagent entre amateurs de vacances paisibles, naturistes et adeptes de la méditation, raconte Mery. A San Marcos, il n'y a ni hypermarché, ni distributeur automatique, ni macadam, et cela attire les visiteurs."
"CAPITALE DU MIEL"
Au soir, la place du village s'anime. Des musiciens tapent sur des tambours. A la bibliothèque, on projette un reportage sur la Palestine, suivi d'un débat. Un marché artisanal s'installe dans un angle, proposant colliers et bracelets, tableaux aux couleurs éclatantes, herbes médicinales et miel du pays. Car la localité se veut la "capitale du miel", un succulent nectar forcément naturel, depuis que la municipalité a déclaré le lieu "zone sans OGM", en 2005. Dans toutes les échoppes, le miel, présenté comme un "remède pour de nombreuses maladies", est vendu au prix imbattable de 7 pesos (1,5 euro) les 500 grammes.
Les bijoux fantaisie sont fabriqués par les artisans du pays. Assis sur un muret, Luque, cheveux longs et bracelets en tissu aux poignets, martèle une tige en métal qui se torsade peu à peu. Après avoir forgé une vingtaine de minuscules spirales, il les assemble et place en leur centre un coquillage aux reflets moirés. Garni d'un pendentif, le bijou rejoindra l'étal où sa copine vend les productions maison aux touristes.
Lorsque la saison d'été se termine à San Marcos, le couple parcourt le continent, jusqu'en Bolivie ou au Pérou, où l'on trouve, raconte Luque, "des pierres aux formes étranges ou des morceaux d'ambre des Caraïbes" qui viendront enrichir leurs créations.
A l'automne, à partir d'avril, le village retrouve sa tranquillité, et les pluies subtropicales s'éloignent pour laisser la place à un soleil frais. "Les activités ne manquent pas pour autant, assure Mery. On pratique les cours de théâtre et de danse arabe. Les ateliers littéraires rouvrent leurs portes et le soir on admire le ciel étoilé."
Olivier Razemon

Capilla del monte

Cette ville est célèbre chez les amateurs d'ovnis.
Il y a régulièrement des congrès d'ufologues.
Voici un lien :
http://ovniparanormal.over-blog.com/ext/http://www.lmneuquen.com.ar/noticias/2010/11/4/88689.php

La carte


Afficher San Marcos Sierra; 6 novembre sur une carte plus grande

Vers Cordoba

voici donc les nouvelles de la semaine.
nous ne sommes pas partit en stop finalement de buenos aires mais en bus. on avait un peu trop fait la fete le veille. donc depuis lundi nous sommes arrives dans la region de cordoba. on a fait pas mal de villes (el cumbre, cosquin, capilla del monte) a la recherche de mobylettes.
le soir on campait dans les balnearo (lieux prevu pour les barbecues) et la journee on faisait nos recherches. sachant que le rythme de vie ici est un peu different : a partir de une heure de l'apres midi tout ferme pour ne rouvrir que vers cinq heure. et finalement nous avons laisser tomber l'idée des mobylettes....
le probleme c'est encore ces foutus papiers!!!!
il en faut pleins c'est la merde de trouver une mobylette qui soit en regles alors deux je t'en parle meme pas! et surtout il faut le permis de conduire!!! et anto ne l'a pas... donc c'est foutu tant que je voyagerai avec lui.
cela dit avec lui ca se passe super bien. tout est cool et tranquille et meme cette recherche desesperante n'a pas affecter notre moral.
nous sommes arrivés hier a San Marco Sierra en stop. toute petite ville pres de cordoba. ville de hippies. du coup on a fait la fete, on a rencontrer plein de gens et on s'est fait inviter (avec une autre voyageuse argentine rencontrée ici) chez des babas. Aujourd'hui le progamme etait baignade. demain on va essayer de vendre nos bijoux (pour la premiere fois) on est pas mal d'artisans et de plus ce week end apparement il y aurait une sorte de festival de musique folklorique ce qui va ramener du monde et ca c'est cool pour vendre.
on pense rester ici tout le weekend apres on vas faire quelques kilometre de marche pour aller a un fleuve pas trop loin. on va y rester sans doute un ou deux jours.
ensuite les projets....
lorsque nous quiterrons san marcos sierra nous allons traverser le desert de sel aui se trouve au nord pour rejoindre la province de catamarca. excatement oú on n'en sait rien. Anto connait bien cette region je lui fait confiance. l'idée apres ce serait soit de trouver des mules pour voyager a dos de mules (la moins probable parce que c'est pas facile d'en trouver et e plus il nous en faudrait deux voir trois) ou alors trouver des velos et continuer vers le nord. l'objectif reste toujours la ferme a salta.
voila voila...
de plus j'ai arreter de fumer depuis 6 jours!!!!
j'ai été étonner de n'avoir pas recu de mails d'inquietude. un mail de nouvelles me ferait plaisir.
je vous embrasse tous. 
a bientot

Buenos Aires

hola amigos
c bon on y es apres 17 h d avion et une nuit blance ns somme a buenos aies bien que fatigue nous avon arpente les rue les gens nous traitai d assasin de president pour rigole et oui ns somme arrive le jour de la mort de l ancien president. ns allons pas reste dans la gande babylonne buenos aires tro de ville peu tue des gens vive la campagne on voulais commence a vendre que dans quelque semaine mais au final on commence aujourd huit la vie en argentine a double de 2 et buenos aire 3 en 2 ans c un truc de fou certaine chose son plus cher qu en france
de demain on bouge a cordoba rencontre l amour de notre vie LA MOTO ha sa fait plaisir d etre ici
hier nous somme alle voir akiko une copine rencontre il y a lomgtemp c etai cool
a bientot gros bisou
desole pour les faute de frappe changement de clavier
anto et gui

Avant départ

Guillaume va partir dans un peu plus d'une semaine
Avant il va aller au mariage de Vincent (son oncle) et Perrine, au Maroc.




Il a aussi décidé de faire une petite tournée à Dommiers histoire de dire au revoir à ses grands parents, oncle et tante, cousin et cousine de Picardie