Il y a ceux qui rêvent leur vie
et ceux qui vivent leurs rêves

mardi 23 novembre 2010

Andalgalà

Au premier abord Andalgalà parait une ville attrayante, avec un joli décor de montagnes enneigées.
 Son nom, en Quechua signifie, soit "Seigneur du lièvre", soit "Seigneur de la haute montagne".
Les principales productions sont les olives, les pêches, le noyer, la vigne, le cognassier (coings), le coton, les pommes de terre, les épices (cumin, anis); le bétail ovin et caprin. Le río Andalgalá, qui passe près de la ville est équipé d'une centrale hydroélectrique.

Graves menaces écologiques

En 1997, l'ex-président Carlos Menem inaugurait en grande pompe le démarrage de la construction des infrastructures des mines d'or et de cuivre Bajo la Alumbrera au nord d'Andalgalá. La société canado-suisse Minera Alumbrera promettait monts et merveilles et notamment 6 000 emplois. En 2006, il y avait royalement 90 résidents d'Andalgalá employés dans les mines, mais en revanche une grosse pollution qui menaçait trois provinces et contaminait les eaux du Río Andalgalá, menaçant la survie de l'agriculture de la plus grande oasis de la cuvette du salar de Pipanaco et la santé de ses habitants.
Mais il y a pire encore. La canadienne Northern Orion (actionnaire d' Alumbrera) veut démarrer rapidement les travaux d'infrastructure d'un autre gisement, trois fois plus important que Bajo Alumbrera, à seulement 17 kilomètres de la ville, au sein des montagnes qui surplombent la cité. Il s'agit d'extraire de l'or, de l'argent, du cuivre et du molybdène. L'entreprise projette de dynamiter quotidiennement 70 000 tonnes de roche. La vie utile du gisement serait de 30 ans.
L'association des Vecinos Autoconvocados (résidents autoconvoqués) fait remarquer que, de cette montagne, naissent les trois plus importants cours d'eau qui alimentent toute la région, presqu'un quart de la province. Ils pensent que ce serait le coup de grâce pour la ville et s'organisent pour empêcher un drame de se produire
Plusieurs sites internet se sont fait l'écho de ces luttes pour la préservation de la nature :
NON A LA MINE A CIEL OUVERT.
ou

D'UN PLATEAU A L'AUTRE

Voici ce que Guillaume en dit :
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On était venus ici pour trouver des pierres pour faire des colliers. la rodocrosite pierre nationale de l'argentine est très présente ici.

On a découvert ici que les mines, possédées par le Canada et l'Europe sont en train de détruire tout.. Pollution des sources s'écoulant de la montagne, de la nappe phréatique, du sol. C'est vraiment un abus total de nos chères societes!
C'est donc une lutte perpétuelle pour les gens ici pour stopper l'exploitation de ces mines. 
Nous avons sympathisé avec pas mal de militants qui nous ont invités chez eux et nous y sommes depuis hier.. On squatte dans leur bar qui n'a rien avoir avec un bar français. C'est plus un jardin-hangar ou tous les "locos" (fous ) du coin vont boire un coup et discuter du problème des mines.

On repart demain en direction de Tucuman 
Là encore on va bien s'amuser: une centaine de bornes avec deux cols à franchir et bien sûr cette chère piste pleine de cailloux! le climat devrait changer cela dit, et il y a plusieurs minuscules villages où nous pourront nous arrêter.
Voila voila..
A bientôt pour de nouvelles aventures.
Grosses bises à tous...
.
PS nono, si tu trouves des infos sur le combat que mènent les gens à Andalgalà contre les mines je serais curieux de voir ce qui se trame sur la toile a ce sujet. 

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Guillaume

Voilà Guillaume c'est fait (pour les infos sur Andalgalà) : y a qu'à demander à Nono : le Voyageur Immobile qui voyage dans sa tête.

1 commentaire:

  1. Cher Guillaume,tu me manques beaucoup.J'espère que tu n'a pas beaucoup d'ennui depuis le désert.
    GLOIRE AU DIEU DE L'ARGENTINE!!!!
    ta petite soeur clara.

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